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  • Photo du rédacteurLaurent Bailly-Barthez

Oui je suis Addict ... aux Ordres de Grandeur !


Ce n’est peut-être pas bien glorieux, mais depuis que je véhicule la Transition vers mes clients et parties prenantes, à travers la Stratégie Ecoconsciente, je dois reconnaitre que je souffre d’un grave problème d’addiction :

Me voilà accro Aux Ordres de Grandeur ! Mais c’est pour la bonne cause, puisque ce sont de formidables outils pour déconstruire, focaliser et embarquer les acteurs en transition !


Ça a commencé avec ceux de Gautier Avril. Je ne le connais pas personnellement et je ne sais même plus comment j’ai croisé son compte LinkedIn, mais lui, il est rapidement devenu mon dealer ultime, celui qui peut me vriller la tête toute la journée avec son ODG numéroté (il en est à l’indice 32), chahutant mes représentations mentales pour me pousser à réfléchir au-delà du prêt à penser.

On se prend un exemple ? Ordre de grandeur n°23 : 40% de l’activité des ports français est constitué par … le Fret Pétrolier ! Bim, le chiffre qui claque et qui permet de prendre soudain conscience que le fait d’avoir de l’énergie pas chère, tout le temps et partout ne va pas de soi. Cela demande d’en dépenser en amont une quantité considérable pour l’acheminer au plus près de nos besoins. Excellent exemple d’ordre de grandeur pour déconstruire et mettre en mouvement !


(source : Le Monde sans fin)

Mais sur LinkedIn, dès que tu cherches, tu trouves bien d’autres pourvoyeurs ! Par exemple, Pascal Lenormand le designer énergétique, qui remet en cause nombre d’idées reçues de la thermique des bâtiments dans ses communications, et surtout le fait que le bâtiment n’est qu’une strate parmi d’autres de la protection thermique, qui ne peut être traitée sans tenir compte des autres (le corps, les habits …). Ou bien pas plus tard que la semaine dernière, Arthur de Lassus qui m’a bien fait réfléchir avec son ordre de grandeur sur la vitesse et les revenus.

Les #odg ne se limitent évidemment pas aux réseaux sociaux. Le Monde sans Fin, de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici , que j’utilise en porte d’entrée de la discussion de transition chez mes prospects, est un formidable recueil d’ordres de grandeur, magnifiés par la puissance graphique de Christophe Blain (Un exemple de mémoire, car à force de prêter nos exemplaires Savile Row à nos parties prenantes je n’en ai plus sous les yeux : la SNCF, 1er consommateur d’électricité industrielle français, avec 10% du total !).

On l’aura compris, c’est plus fort que moi, je les traque en permanence pour détecter les bonnes pépites à resservir à mes clients dès que je tiens un qui va faire écho à leur contexte. Et bien sûr je ne demande pas mieux qu’on m’indique de nouveaux fournisseurs d’ #odg pour enrichir mes bases !

Mais j’avoue encore pire : Depuis que Savile Row a soutenu la campagne de Vert, le Média qui annonce la couleur, pour qu’il puisse créer une série d’affiches, j’ai mis celle que nous avons reçu, « Revoyons les Bases » sous cadre, et je ne sors presque plus sans la prendre sous le bras ! Je me trimballe littéralement avec mes ordres de grandeur …


C’est grave, docteur ?

Mais au fait, un Ordre de Grandeur, à quoi ça sert ?


D’abord, à déconstruire, avant de s’autoriser à penser autrement ! Nous vivons entourés de représentations mentales construites par et pour une énergie pas chère, accessible et 100% pilotable. Révéler ces impensés comme dans l’exemple des 40% de fret pétrolier, c’est un outil pour s’émanciper de leurs forces limitatrices, et pour ouvrir la porte à d’autres imaginaires, ceux que le philosophe #brunolatour appelait de ses vœux pour constituer nos futurs cadres de réflexion.



Ensuite, à focaliser, pour se mobiliser sur du concret. Par où commencer ? m’interrogent mes interlocuteurs en prise de conscience, ceux qui n’ont pas encore vraiment envisagé la possibilité de leur transition. Des ordres de grandeur bien choisis, en phase avec leurs préoccupations, vont permettre de se centrer sur des sujets impactants, et pointer vers des solutions qu’ils peuvent s’élaborer à leur échelle, et dans leur propre zone d’influence.

Enfin, il sert à embarquer ! Se mettre en action, c’est d’abord se fixer un cap et des objectifs comme autant de directions vers lesquelles se mettre en mouvement.


Donc Accro, je l’assume, ce n’est pas si grave : c’est pour la bonne cause de la transition ! Et plus nous serons nombreux à l’être, mieux nous pourrons Déconstruire / Focaliser / Embarquer !

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